Après avoir cassé sont couvercle de mug, une collègue m’a demandé s’il était possible d’en faire un en bois. Challenge en dehors de ma zone de confort.

Les contraintes que cela créé:

• Alimentaire, donc pas de produits excepté : fondur alimentaire pour les parties non exposés, huile de lin sans siccatif, pas de colle (pas de rattrapage en cas d’erreur)
• Dans du frêne (bûche de chez elle)
• Contact avec liquide, et étanche (contrainte lié au gonflement du bois)
• Contraintes dimensionnelle (dois se visser sur le pas de vis du bol)

Après de nombreux tests, voici ceux qui ont eu le droit d’être embarqués dans le projet.

Le corps à été fait dans une demi-bûche (pour ne pas avoir les effort du coeur), orienté axial. Ce qui me donne des déformations radiales et tangentielles. Après avoir tourné la pièce, je l’ai traité comme pour le final, et soumis à de l’eau (bains de 30s toutes les 5min). Cela m’a permis de voir la déformation (1.5mm), et de la compenser (pour ne pas avoir de forçage une fois utilisé).

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Le pas de vis à été creusé à la fraiseuse, et fait en bâtons de hêtre (j’aurais dû le faire en frêne, mais la température est trop basse pour ce genre de travaux) coupés en l’axial. Ils sont ajusté, mais comme ils sont placés vrillés, ils ne bougent pas. J’ai gardé de la marge pour compenser un gonflement en largeur.

Pour l’étanchéité, après plusieurs essais, je suis parti sur du “Le Parfait”. Eh oui, ils ont des joins pas cher, alimentaires, et qui supportent la chaleur. Je me garde la possibilité de mettre un joint 70mm entier (le pas de vis est prévu pour prendre la sur-épaisseur)

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Pour le dessus du mug, c’est plus amusant (pour moi).

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En terminé … ça donne …. euh, c’est pas terminé !

Voici des photos lors des tests ou réalisation

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Sur certaines photos, on voit que le bois (opposé à l’ouverture) à un peu fendu (pris trop près du coeur). Ce n’est pas traversant, et tient quand même bien. Comme dit précédement, je ne peux rien faire, comme sur alimentaire.

Lors du dernier test d’eau, j’ai constaté que le joint “fin” prévu n’était pas étanche dans certains cas de figure. Je livrerais donc avec un joint épais.

Notre chambre à la maison de la mer s’accède via un escalier. Pour le fermer une simple trappe fait l’affaire. Mais quand le mot “mer” s’en mêlent, on obtient ça.

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Palan en chêne massif, avec galet a gorge, et corde chanvre fixé à l’ancienne avec cordelette coton. Je n’ai pas suivi toutes les règles de l’art, pcq trop compliqué de dénouer les cordes pour les renouer ensemble.

Pour son anniversaire, Timéo amène des gâteaux tout chocolat à l’école. Il lui fait un plateau pour l’occasion.

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En pin, traité mélamine brossé (pour être alimementaire). Pour faire le text en rouge, j’ai collé deux placages (tulipier rouge, et bouleau) sur le fond, puis j’ai creusé les lettres à la fraise d’écriture (fraise pointue) sur une dremel avec support type affleureuse.

Petit détail marrant, la dimension du plateau est calculé en fonction des “gâteaux tout chocolat” et pas le contraire.

Après avoir réduit de 20cm sa table de la cuisine (pas de photos pour l’occasion), il me restait ses carreaux (plateau en carrelage) …. eh bien, il suffit de lui faire un clin d’oeil avec la même table en miniature.

Tout fait en chêne, tenon mortaise, teinté chêne doré (comme l’originale), collé (pas tradi, mais trop fin pour mettre des goupilles)

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En plein milieu du gazon, les ptits gars on réclamé une maison à eux. Après avoir déterminé ensemble les caractéristiques, me voila lancé dans la construction d’une cabane.

Parmis les caractéristiques : adulte peut y entrer, on peut découper en deux pièces, on peut ranger chariotte dans garage, on peut en sortir via un toboggan, résiste bien à la pluie et au vent, si trop froid on peut l’isoler, …

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Sur la photo, on ne le voit pas, mais elle à 5m2 (limite sinon demande de travaux en mairie), la faîtière est à 4m50 (équipé d’ailleur de pitons pour ligne de vie), le toit a un point d’inflexion, un adulte peut tenir dedans avec les bras en l’air, l’escalier double évite les chutes de plus de 60cm, les 6 pieds sont scellés dans du béton, les rambardes sont escamotables pour permettre d’aller dans l’arbre, elle est structurée comme une maison, les fenêtres en plexiglas ont des ouvrants, elle à été positionnée par rapport à l’arbre (ne pas perturber sa posture) …

Détails lors de la construction :

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Pour donner une idée du poids, les six poteaux qui tiennent l’ensemble pèsent 40Kg pièce. La “ferme industrielle” (partie courbe ou va poser le toit), est faite en segmenté et pèse à elle seule 70Kg chaque pan.

Du coup, on va ajouter du mobilier …

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L’armoire est toute légère, a les chanfreins comme les vraies, est faite en tenon mortaises (sinon, c’est pas drôle), les pieds ont les formes tradi, les ombrages sont fait au bitume de judée, teinté avec une lasure colorée (elle va vivre dehors)

Une fois de plus, le playmobil à l’honneur. A force de leur faire des maisons au format playmobil (rapport 1/20e à 1/25e), on se rends compte qu’on a tendance à faire des pièces de vie trop grandes. Du coup, j’ai fais une pièce qui est une réplique de mon bureau (histoire de voire).

De fil en aiguille, on a fait toute la partie habitable de la maison, au 1/25e. Les seules choses qui ne sont pas à l’échelle, ce sont les portes (Les playmobils sont très larges, donc j’ai adapté les portes en plus large)

Tom m’a bien aidé pour les couleurs et les tests.

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J’ai commencé par faire le plan (la maison est pas vraiment carrée). Quelques ajustements concernant les murs porteurs (trop épais pour une maquette).

Tout est fait à la main, en contreplaqué 5mm. Le collage est fait à la vinylique. J’ai utilisé les technique du cartonnage pour renforcer les arrêtes (et les rendres plus jolies), çad avec du craft collé. Les coins sont aussi renforcés. Seul quelques endroits ne sont pas renforcés, ce sont les endroits de rupture calculés : j’ai volontairement fragilisés les endroits simples a coller, pour que en cas de casse, c’est là !

Les fenêtres ne s’ouvrent pas, mais ont l’habillage et la carreau.

Les portes s’ouvrent, et ont les motifs réels. Celles qui ont des carreaux sont faites par collage sandwitch de deux portes sur un papier transparent. Les portes se clipsent dans le même sens que les vraies (avec buttées)

La maquette est finie et utilisable (ils sont encore un peu brutes, mais de temps en temps, ils jouent avec). Je l’utilise plus, pour me changer les idées ou pour faire des tests (sujet récurent).

Voici les premiers meubles (pour s’amuser à modéliser), fait avec imprimante 3D (solution de facilité, mais il faut quand même modéliser)

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Autre sujet d’avancement : le toit

Pour son anniversaire, Timéo a prévu d’organiser une chasse au trésor avec ses copains. Il lui faut un coffre fort avec la combinaison à découvrir via des énigmes. Ce coffre fort contiendra, en plus des bombons, des pièces de monnaie personnalisées (pour que chacun emmène un souvenir chez lui).

Le coffre à été dessiné par Timéo, et garde une orientation Playmobil (sa référence à l’époque), avec entre autre un corps droit plus court à la base et des poignées “typiques” des objets playmobiles.

Les parties rouges sont en pin peint “sang de boeuf”.

La base, et les surfaces en contact quand fermés sont faites par segmentage avec du lambris. Une fois terminées elles sont tintées avec de la cire or.

Les diamants des vis sont en PLA. Chaque vis est vissée avec une rondelle permettant le clisage du diamant. Les zones de surface dorée qui s’ajustent sur les arrêtes sont aussi faites en PLA (solution faite uniquement pour tester, mais pas agréable à faire)

Les charnières sont faites sur mesure en PLA, puis coloré avec de la cire dorée.

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Les pièces sont faites en chêne, avec placage tinéo (c’est le vrai nom du bois). Il offre des mélanges noir et rouge. Le placage est traité à la mélamine, le chêne à la gomme laque après un effet vieilli au bitume de Judée.

Les prénoms et le symbole du renard (dessiné par Timéo) sont fait en numérique (plus de temps qu’à la main, mais il faut bien que je m’entraîne).

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Challenge de ma chérie. Lui faire le corps d’un stylo 4 couleurs … en bois. Ce n’est pas tout a fait ma zone de confort, il y a pas mal de défis à relever :

• poids faible, donc parois fines
• solide (ne doit pas s’écraser sous les doigts)
• en chêne (fibres ne permettent pas de faire des petits objets)
• le fameux filetage double hélice d’une profondeur de 0.2mm (si, si, regardez-le bien)
• Longueur fixe (pour inclure la mine), largeur fixe (pour s’adapter à la tête), intérieur fixe (pour filetage).
• Comment le mettre dans un mandrin de tour ?
• Si on se trompe dans une étape, on recommence à zero
• Coût des tests (pour faire un test, il faut produire la pièce)

La solution à été d’industrialiser au maximum chaque étape, pour ne pas avoir peur de recommencer. Une fois terminé, j’ai constaté que j’avais produit une douzaine de demi-stylo pour les tests.

Petit challenge lancé par ma ptite dame : faire une clé usb en forme de pipette de génétique en bois.

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Les principales caractéristiques qu’elle doit avoir :

• reconnaître la forme, ne pas parraître mastoque, être fine
• avec le prénom “véro” dessus
• légère et petite sinon elle n’est pas utilisable
• petit bonus, le bouton pour déstresser (ou peut être stresser, ça dépends des personnes)
• fini avant noël (3semaines incluant les essais, réalisation et séchage)

Après plusieurs, voici les pièces détachées pour composer la clé.

Tests de pointes en pla flex. Finalement les tests n’ont pas été concluents. La pointe est bien souple ce qui est pratique, mais le rendu n’est pas à la hauteur. Sur la photo, on voit aussi l’essai de ressort en mousse (solution non retenue, pcq en cas de frottement, il n’a pas assez de force pour faire remonter le bouton)

Le corps ne doit pas être trop droit (pas beau à regarder), on a opté pour une forme féminine (plus fin au centre, en opposition à la forme masculine qui est plus grassouillette au centre). Reste la problématique de mettre de la marquetterie avec prénom à incruster dessus. Les essais sont longs à réaliser, pcqu’il faut que la pièce soit entièrement normée, et réalisée sur le tour à bois. Ici corps en chêne, crochet en bois de charpente (le but était de voir si l’objet tiendra en main). Test de placage collé (rendu sympa, mais complexe à écrire en courbe dessus).

Et finalement après les essais reprises, voici les choix retenus :

Le corps en chêne fait au tour, avec le tenon pour avoir une jonction forte avec le crochet. Le corps est creusé pour inclure l’incrustation (collage à plat + évite qu’il ne se fasse arracher en sortant de la poche). Le prénom est fait sur du bois de rose. Les bois seront traités avant collage (pcq traitements différents).

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Les bois utilisés sont :

• chêne pour le corps de la pipette + corps du support + crochet. Traité fonddur + matine gomme laque (technique traditionnelle)
• hêtre pour le pied et la tête du support (fonddur + matine gomme laque)
• Bois de rose pour le prénom, bouton de la pipette et rappel sur le support. Traité avec 3 couches de mélamine (pour rendu brillant)
• Pointe en ébene vert sans traitement (because timeout), mais poncé très fin et rendu brillant en frottant avec ses copeaux sur le tour.

La pièce est faite entièrement à la main (Seul l’écriture du prénom à été fait à la numérique avec fraise de 0.2mm).