Créations
Tom voulait une porte pour protéger l’accès au dessous de son lit. Actuellement des rideaux apparence chateau cachent le dessous du lit, la porte devra donc rester dans le style “chateau imprenable”.
La prise de mesure à été entièrement faite par Tom (sans contrôle de ma part).
D’un point de vue solidité, les créneaux doivent servir à installer des doudous, mais si un gamin y monte, ça doit résiste.
Fait avec des plateaux de pin. Largeur 80cm (composé de deux planches bouvetées). Le créneau est en deux épaisseurs croisées pour résister à un gamin qui s’y accroche. L’effet pierre est fait en rainurant la planche (fraise 45° sur 0.5cm), puis en la teintant en gris. Le tout est consolidé par les côtés, qui font l’équilibre, et qui est maintenu par le lit.
Maintenant qu’on a la forme, il faut se protéger des attaques barbares. Tout le monde sait que les châteaux ont des herses.
Pour le prestige, il faut une belle porte de château, avec des ferrures ! On reste dans la style “enfant”, avec un effet planches, et une poignée bien dans la caricature d’une cabane. L’effet planche est fait à la rainurage, les fibres verticales sont fait à la disqueuse. Les ferrures sont en contreplaqué peint. Les clous sont fait avec une imprimante 3D. La poignée est tournée dans du laurier. Comme la porte est légère, j’ai mis des gonds (pour que l’ennemi barbare puisse arracher la porte).
Mais une belle porte ne sert à rien si on peut l’ouvrir ! Alors il faut un verrou à l’intérieur. Oui, mais un simple verrou on peut forcer sur la porte. Il faut un verrou de château fort !!!!!
Le verrou est fait en hêtre 18mm, relié ensemble par deux baguettes de hêtre 8mm (permet une élasticité pour ne pas se blesser). Les anneaux de coulissages sont fait avec une imprimante 3D.
Il ne reste plus qu’à attendre l’envahisseur du haut des créneaux.
L’idée était de faire un bijou pour madame intégrant des yeux de Saine Lucie (ramassé en famille à la mer).
Je suis parti sur un principe de Yin&Yang. Le coquillage étant brun d’un côté et blanc de l’autre, il suffit d’avoir les couleurs inversées d’un côté sur l’autre.
Fait dans du bois de violette et de l’érable sycomore. Contre collés, découpés, puis assemblés en inverse.
Une idée de la taille : 22mm de diamètre, coquillage 5-6mm, épaisseur 3.5mm au centre, 2mm au bord.
Le résultat des tests sont satisfaisant, je vais pouvoir lancer le “vrai”. Annie le trouve trop gros à son goût. Eh oui, pas 100% de réussite, retour case départ, avec calepin et crayon !
Une technique que j’utilise de plus en plus : création d’un mandrin pour tour (avec imprimante 3D). Ici pièce simplement collé au double face pour permettre le ponçage de la courbure.
Pièce collé sur porte pièce avant tournage – on voit d’ailleurs les marques du double face avec poussière violette
Nouveau petit challenge pour un collègue : un écrin à lunettes en bois.
Il faut qu’elle soit belle, solide, pratique … et que ça m’amuse de la faire.
Le choix esthétique s’est orienté sur de la marqueterie, le choix technique de la structure est bien plus compliqué, toutes les solutions sont marrantes. Je peux la faire avec des techniques utilisées pour la charpente, le mobilier, les bateaux …. allé voici quelques essais :
Après quelques essais, j’obtiens la taille et la forme qui me convient bien. Les pièces sont droites (pour l’effet visuel), mais la quille et les encoches pour les parties solides de la coque sont coupées orientées sur la courbe finale.
Couples posés côtes à côte (on voit les courbes des encoches) Deux séries après chanfrin, avant traitement On sèche tranquillement après le passage au fondur
Pour créer les chanfreins sans risque de blessure, j’ai créé sur une rallonge de table classique, un support à défonceuse. La fenêtre est faite via une imprimante 3D, et affleure la fraise (écart ~ 0.5mm). Pour permettre le montage dans de bonnes conditions, un gabarit de collage était indispensable (tenir bien droite des pièces sans pouvoir mettre de serre-joint pcq non perpendiculaire).
Fenêtre pour défonceuse permettant de travailler les peties pièces. Les doigts sont près, mais le risque est fort contenu. Ici chanfrain 45° de 1.0mm Gabarit de collagte
Viennent ensuite les parties cintrées pour relier les couples. Deux techniques différentes sont utilisées. Les fines doivent affleurer avec le placage (çad saignée de 1.2mm), demandent une précision trop grande et sont faites à la fraiseuse numérique.
renforts avant collage Histoire de comprendre la taille, j’ai ajouté une pièce légo. On voit bien aussi les affleurements.
Les renforts “hauts”, en double courbes, ont moins de contraintes dimensionnelles (si je me trompe de qqs 1/10e de mm, je peux rattraper). Du coup, je les ai faits à la main (très amusant, et formateur). L’idée de ces renforts, est de protéger le placage en prenant les coups et les frottements quand l’étui sortira du sac ou de la veste.
Première étape, couper une planche avec la bonne courbe. Profilé avec encoche pour le placage Collage epoxy
Fin de la structure, etape suivante, le placage. Je suis parti sur de l’ébène de Macassar pour la partie extérieure, et du tulipier teinté en jaune pour la partie intérieure.
Pour la solidité, les deux placages sont contre-côlé en fibre croisée. Ils sont collés cintrés (pour limiter les contraintes). Sur un gabarit courbé, je presse une succession de bois (pour le renfort), serviette en papier (pour absorber les défauts), papier (pour enlever le molton de la serviette), célophane (pour ne éviter que ça ne colle), placage collé à la vinylique, célophane (eviter que çà ne colle), bois (direct sur tulipier)
La découpe du placage est très délicate, il faut protéger les fibres pour éviter l’arrachement, et bien suivre le tracé. La partie la plus compliqué est la reproduction de la forme (déviation <0.1mm sinon ça se voit).
Le placage à 1.2mm d’épaisseur. Deux centimètres entre deux couples, et un chevauchement de 1.5mm sur les bords. Il est donc solide et léger.
Couches pour mise sous presse. Après collage cintré, avant la découpe Après la découpe, on voit que l’ajustement est bon ! ollage à l’époxy. Les bords sont déjà en place, donc les pinces doivent se maintenir sur le fond.
Après quelques mois de pause, on continue ….
Les bords sont faits simplement en placage. J’ai d’ailleurs un endroit avec un contact placage/placage (renforcé sur l’intérieur). L’idée est d’avoir un tour complet fait en ébène. Un beau jeu de collage d’affleurement.
Pièces avant collage Atelier avec outils En cours de collage
Il souhaitait son nom sur le dessus. C’est fait façon dentelle de bois dans du tilleul. La découpe est fait à la cnc, le post traitement à la main et la loupe. Chaque mouvement est réfléchi pour ne pas casser, les liens entre les lettres sont 4 fois plus fins qu’une allumette.
Sortie de la cnc (avant traitement) Placement à blanc Vu de côté on voit les lettres arrondies
Prochaine étape : la charnière. Plein d’idée et de possibilités. Comme en ce moment je suis sur la précision, la cnc et le buis, je suis parti sur une seule charnière centrale faite en buis et laiton. A noter que la seule chose qui m’empêche de le faire à la main est l’alignement du trou (je n’ai pas de matériel assez précis pour faire un trou droit)
Pièces détachées avant montage Partir mobile montée Test de rotation
Une autre idée de charnière (mais plus fragile), une ancre en deux pièces (axe 1mm) taillé dans du buis. A noter que l’axe n’est pas aligné à la base pour pouvoir mettre les charnières sur la courbure de la boite.
En mode fermée Ouvert à 90° Vue générale
La partie avant reste dans le style “viking” en buis et laiton. On a tout de même une partir souple pour se clipser dans le bois.
Loquet avant On voit la partie fine pliante et le biseau
Tom, qui aime les trains, nous fait de magnifiques circuits en train en bois. Mais voilà, il a des ponts, mais pas comme il veut.
Alors voilà, nous voici lancé dans la fabrication d’un pont pour train en bois. Il faut qu’il monte suffisamment pour qu’un autre pont puisse passer en dessous. Et implicitement, il ne doit pas être trop raide pour que les locomotives électriques arrivent en haut.
Le principe des rails est plutôt simple, c’est du boit plein, avec deux saignées pour les roues. Les jonctions se font par des empreintes rondes làches (sans grand ajustements).
Pour que le train ne s’ennuie pas trop, et créé du suspense dans la montée, j’ai ajouté un point d’inflexion, et un côté monte même légèrement.
mde dav
Les côtés sont en contreplaqué classique, le rail est en pin (2 couches en segmenté). Des renforts sont mis à la base des pieds pour éviter de casser la structure, mais l’intérieur est creux (eh oui, limiter le poids sinon c’est pas utilisé)
Timéo (5ans à l’époque), qui vient me voir:
- Timéo : papa, tu peux le faire un tractopelle.
- Papa : euh …. là, maintenant ?
- Timéo : mais t’es pas obligé de le finir ce soir
Et le voilà qu’il revient avec les plans :
Plans du tractopelle – les chiffres correspondent aux dimensions – il barrait au fûr et à mesure de l’avancée – le plan est taché, pcqu’il l’a mis à la poubelle une fois le tractopelle fini
Fait le plus lléger possible (pour ne pas trop galérer à manipuler). Pas de vis tu tout (collé, emboité, goupillé). Des serre joints pour tenir le bras (pour ranger plus facilement).
Un petit objet personnalité pour chaque convive. En voici quelques-uns
Pour Annie et moi Ce qui donne ensemble
Casse tête monté Démonté
En 2018 à l’anniversaire de Timé, chaque camarade devait trouver des pièces de puzzles de sa couleur lors de la chasse au trésor.
Dessins choisis avec Timéo, mis sur du cp classique (avec du papier carbonne). Chaque puzzle est composé de 8 pièces, mais pas si simple à assembler (eh oui, même là dessus on peut être mesquin). Les pièces sont extraites à la scie a chantourner (lame 0.1mm avec denture en partie droite, en partie inversé spécial puzzle).
Maïlys étant plus jeune que les autres, elle a eu des découpages plus simples et le début du personnage. Bon d’accord, j’ai pas pû m’empêcher de faire un effet “colonne vertébrale et os”.
Traitement uniquement fondur, si ils veulent le colorer, c’est possible (le frondur évite au bois d’absorber le feutre, et au carbonne de passer sur les doigts)
PS : Merci à Sandra pour sont aide précieuse (On était lâârge en temps, mais disons que sans elle, on aurait terminé après la chasse au trésor)
Quand on prêtait la maison de la mer, on proposait aux personnes de participer à la “lampe en bois flotté”. En claire, s’ils trouvaient qqs sur la plage, ils le ramenaient, et je l’ajoutais à la lampe.
Le bateau est fait avec un tronçon de fruitier (je dirais prunier), surmonté de mats en cerisier. Les voiles sont en coton vieilli (trempé dans thé). La base est grand morceau de cerisier pour donner de la stabilité (découpe tronçonneuse puis rabotage).
La lampe une fois terminée nous a suivi à Fronton (je l’ai dans mon bureau)
Fin d’année scolaire pour Tom. Il affectionne son maître, alors un beau petit cadeau s’impose.
Ardoise faite en chêne, vieilli à l’amoniac. Le prénom est chantourné en monobloc. Pour éviter la fragilité des morceaux de lettre qui sortent de l’ardoise, le segment du haut inclus les découpes des lettres extérieures.
On voit que le “B” est renforcé par le segment haut de l’ardoise Renfort en gros plan
Traitement mélamine pour le prénom, et mélamine essuyée pour l’ardoise. La partie “tableau noir” est simplement collé dessus (pas le temps de faire les couches de peinture)
Quand la marraine de Tom passe, elle en profite pour me demander un petit accessoire pour aller avec sa tenue. En général, des boucles d’oreilles ou des barrettes. L’exercice est intéressante, car il me permet de voir l’évolution de mes techniques et principes de fonctionnements.
Les contraintes sont : résistantes à la déformation (pas le droit de casser si maltraité, coincé dans vêtement, tiré par les cheveux), et légères (en général je table sur <5g). La fixation est acheté toute faite, éventuellement, je la retraite par argenture à froid pour éviter les risques d’allergies au nickel.
Voici quelques productions :
Bouleau madré If taxus