Une petite bûche de chêne vert, un cœur fendillé, le bois déjà échauffé … alors zou sur le tour pour en sortie de belles teintes.

Le tournage ne s’est pas fait en bois de bout, mais avec une attaque perpendiculaire (comme le chêne va fendre, ce sens limite les risque de fendage traversant).

Le bol à une forme demi-boule extérieur/intérieur avec une épaisseur constante sur le galbe et un fond légèrement plus fin (pour augmenter la déformation et limiter le fendage). L’accroche du mandrin à été positionnée de façon à laisser apparaître : du coeur fendu (grandes fentes anciennes, avec intérieur noir), de l’échauffure (autour du cœur, on voit bien le champignon et quelques endroits sous l’écorce), de l’écorce (plusieurs profondeurs dont une rougeâtre. Il n’y a par contre pas de différentiation duramen/aubier.

Le petit liseret noir à 1 cm du haut est là pour casser la monotonie. Il est fait par brûlage au fil de fer (appliqué lors du tournage). Le traitement de surface est composé de deux couches de bouche port et une couche de friction polish glossy.

Petit mot sur l’origine : Le bois provient d’un chêne que Denis (un de mes chefs) à élagué … à Toulouse. Comme l’aquavit, le bois s’est bonifié avec le trajet et les modes de locomotions. Un grand merci à Eric (un autre de mes chefs) pour avoir assuré une bonne partie de la logistique 😉

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